Présentation du Théâtre Libre

 

Le Théâtre Libre a été initié le 18 novembre 1998, à Paris par Maurice GALLAND et Ghislaine DUCERF.

Formé au théâtre par Jean DASTÉ, à la Comédie de Saint-Étienne, Maurice GALLAND rencontre Ghislaine DUCERF au cours de sa création théâtrale « Jeu pour une fusillade » sur Michel RONDET. En 1972, ils décident de quitter Saint-Étienne. Leur parcours s’apparentera à un long apprentissage de plus de 25 ans traversant un grand nombre de milieux artistiques et sociaux. Cela les conduira à prendre des responsabilités importantes au sein de structures d’envergure, dans le cinéma, la télévision, l’opéra, la danse et le théâtre.

Maurice sera, entre autres, directeur technique du centre dramatique national Théâtre du Campagnol. Quant à Ghislaine, elle dirigera des ateliers de réalisation de plus de soixante personnes, par exemple, pour Alfredo ARIAS aux Folies Bergère et sera aussi chef costumière au centre dramatique national Théâtre du Campagnol.

En mai 1999, retour à Saint-Étienne. Nul autre endroit ne pouvait à leurs yeux mieux convenir pour prolonger l’esprit de la décentralisation et une éthique de culture populaire. SaintÉtienne, les stéphanois et le département de la Loire renferment une richesse exemplaire de talents tant sur le plan artistique et culturel que sur le plan des entreprises et de l’artisanat.

 

Le Théâtre Libre, à Saint-Étienne aujourd’hui.

 

Implanté en plein coeur de la ville, jouxtant l’Université Jean Monnet, il est constitué de deux parties distinctes :

  • le théâtre qui pourra d’ici peu accueillir une centaine de personnes
  • l’Atelier de costumes avec son costumier de plus de 15 000 pièces

Lieu de créations, d’accueil, de coproduction et de débats, nous élaborons avec notre public un lieu de résistance dans l’esprit de ceux qui pendant la guerre de 1939/1945 ont pensé que la culture, notamment le théâtre décentralisé, était indispensable pour rétablir les forces et le moral de la France. Résistance aussi à la bêtise, qui a le triste privilège d’être commun à tous les humains. Nous avons choisi ce titre de Théâtre Libre d’une part, en souvenir d’André ANTOINE qui, à la fin du XIXè siècle, a révolutionné l’art théâtral, et d’autre part, pour vivre notre définition de la liberté : l’art de choisir ses contraintes, en opposition fondamentale avec le libéralisme qui laisse « croire » que chacun est libre de faire ce qu’il veut.

Art, recherche, pensées, discussion, imaginaire sont nos armes. Nous bâtissons ce modeste lieu pour le léguer à de jeunes passionnés qui poursuivront ce chemin de liberté et de défense des droits de l’Homme et du citoyen.

Pour cela, le Théâtre propose des créations originales, les Rendez-Vous mensuels du T.L., un atelier de théâtre, la création, la réalisation, la restauration et la location de costumes.

Par ailleurs, il met en oeuvre aussi des projets muséographiques, des prestations d’événementiels, des réhabilitations de lieux culturels, des captations de spectacles…

Le public est, au Théâtre Libre, un acteur majeur, actif par sa présence fidèle, par sa parole et par ses actes de soutien.

 

La démarche économique du Théâtre Libre

 

La gestion du Théâtre Libre a été fondée sur l’autofinancement. Sa volonté de s’inscrire dans le cadre d’une économie sociale et solidaire conduit Maurice et son équipe a diversifié ses activités en mettant en oeuvre leurs savoir-faire, d’une part et d’autre part, d’attirer partenaires privés et pouvoirs publics.

Le Théâtre Libre obtient le statut d’intérêt général qui permet d’associer le mécénat à ses objectifs.

Son statut actuel est un Établissement Recevant du Public type L, catégorie 5 (moins de 50 personnes). Les plans sont en cours pour lancer une offre de souscription afin de passer en catégorie supérieure (150 personnes).

 

Que vive le théâtre, qui éveille, qui éclaire, qui rassemble (Jean DASTÉ)

Mécènes et partenaires